Véronique Sanson célèbre ses 75 ans et ses 60 ans de carrière. En dépit des éloges et de l’admiration qu’elle suscite, elle confie endurer un véritable calvaire sur scène. Le magazine Ici Paris affirme qu’elle est en mille morceaux.
Au sommet de sa gloire, l’ex-femme de Pierre Palmade enflamme les salles de concert à travers toute la France.
Son agenda chargé témoigne de sa passion indéfectible pour la musique.
Mais derrière le rideau de ses spectacles éblouissants se cache une réalité moins glorieuse, la chanteuse émérite souffre le martyre. Et elle le reconnait elle-même.
« Les poignets cassés, les doigts cassés, les côtes cassées », a-t-elle confié.
Malgré son amour pour la scène, Véronique Sanson admet que le temps n’épargne personne. À 75 ans, son corps lui rappelle les années de dur labeur. Mais son énergie reste intacte, son enthousiasme contagieux.
« Quand on est bien dans son corps, normalement, on est bien dans sa tête », a-t-elle expliqué.
Le trac, même après des milliers de concerts, est toujours présent. « Ce n’est pas normal d’aller chanter devant 3 000 ou 4 000 personnes pour leur dire : ’Aimez-moi…’ », avoue-t-elle.
Pourtant, rien ne l’a arrêtée jusqu’à présent. « J’ai joué avec les poignets cassés, les doigts cassés, les côtes cassées… Chaque fois, j’y suis allée ! Parce que, dès que je mets un pied sur scène, la douleur s’envole », révèle-t-elle.
À l’occasion de son 75e anniversaire, Véronique Sanson se livre sur ses blessures passées, ses regrets. Sa chanson « Je me suis tellement manquée » résonne comme une confession intime. « Je n’ai pas toujours eu une vie extrêmement rangée. J’ai mené une vie plutôt excessive », avoue-t-elle.
Pourtant, elle ne songe pas à la retraite. « De nouvelles chansons finiront par arriver, oui, j’en suis certaine ! Sinon, autant se jeter tout de suite par la fenêtre ! », déclare-t-elle avec sa détermination.
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