Le fait que Céline Dion soutienne son mari, René Angélil, qui lutte toujours contre un cancer de la langue est rassurant pour ses enfants, et en particulier pour son aîné, René-Charles.
C’est du moins ce que prétend Stéphane Clerget, Pédopsychiatre, interrogé dans les colonnes de la dernière édition du magazine ’Closer’ qui consacre sa Une à la star québécoise.
’L’amour qui unit ses parents, même dans l’épreuve, est rassurant pour René Charles. La maladie d’un parent crée une maturité différente chez un adolescent, changeant son regard sur l’existence, le caractère éphémère de la vie’, explique-t-il avant de rappeler que l’adolescent pour être ’amené à aider un parent malade’, ou ’doit agir à sa place’.
’Ça le responsabilise et le pousse à grandir très vite. Mais c’est aussi lourd à porter, inquiétant pour lui. René-Charles a connu la maladie de son père depuis sa tendre enfance’, rappelle Stéphane Clerget.
’Cette situation peut à la fois être pesante, parce que la figure paternelle est souffrante, mais il peut aussi être dans le déni, si son père a déjà pu résister à la maladie, il pourrait le faire une nouvelle fois’.
’A cause de la maladie d’un parent, on craint souvent qu’un ado ne puisse pas prendre son envol, que cela puisse empêcher son émancipation’, dit-il.
’Mais l’amour que unit ses parents, même dans l’épreuve, ne peut que rassurer René-Charles et bien lui permettre de bien vivre son adolescence’, conclut celui qui avait analysé dans le passé la relation si compliquée de Nabilla avec son père.
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