Dans ’C’est au programme’ sur France 2’, Patrick Fiori évoque le génocide arménien auquel sa famille a échappé.
« C’est l’histoire de ma famille, et c’est mon histoire aussi. Moi, je suis un rescapé du génocide. », confie-t-il, en faisant remonter l’histoire de sa fille à 1915, à une époque où la communauté arménienne a été frappée par le génocide.
« Mon père a mis longtemps à nous en parler, parce qu’à aucun moment il ne voulait que ce soit une arme pour nous. Je devais avoir 13, 14 ans et je sentais qu’il y avait une chape de plomb. C’était tabou’, dit-il.
’Un jour je l’ai attrapé, et je lui ai dit : Maintenant, c’est important pour moi. Dis moi ce qui vous est arrivé’, se rappelle le chanteur révélé au grand public grâce à la comédie musicale Notre-Dame de Paris.
’Là, il m’a expliqué qu’il y a eu une famille qui avait été oubliée dans un village [lors de ce génocide]. Tout le village a été massacré’, dit-il.
’ Et la dernière maison, tout le monde était en train de prier autour du chaudron parce qu’on allait venir nous massacrer aussi… Sauf qu’ils nous ont oublié. Ils ont oublié une maison, celle des Chouchayan’, glisse le complice d’Hélène Ségara.
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