Depuis avril dernier, Nicolas Bedos est visée par une plainte pour "agression sexuelle", une affaire qui continue de faire grand bruit. Pour la première fois, la présumée victime a décidé de briser le silence en partageant son récit troublant avec Mediapart, le 17 octobre.
Celui qui serait en passe de goûter à la paternité de sa relation avec Pauline doit se confronter à la justice en février prochain.
Il est en effet ciblé par une enquête pour « agression sexuelle en état d’ivresse ».
Plus tôt, le 5 juillet, il avait également été accusé de "viol" et "agression sexuelle". Ces accusations ont été formulées par une jeune femme de 25 ans qui a déposé plainte un mois auparavant, alléguant qu’elle avait été sexuellement agressée par Nicolas Bedos dans une boîte de nuit parisienne.
La plaignante a décidé de partager son témoignage pour la première fois avec Mediapart le 17 octobre. Elle décrit cette nuit-là sur la piste de danse de Sauvages, où elle a repéré "une silhouette en chemise mal en point, tête baissée" qui se révèle être Nicolas Bedos. Selon son récit, l’homme de 44 ans, qu’elle ne connaissait pas, aurait tendu sa main droite vers son entrejambe. Lola, un pseudonyme, a immédiatement ressenti de la peur et a dû "le pousser" parce qu’il "ne bougeait pas". Elle raconte, "Je lui ai dit, en faisant le geste d’une main qui agrippait, qu’il n’avait pas le droit de me faire cela. Il est resté stoïque, il me fixait et m’a dit : ’Tu vas pas me frapper ?’ J’ai eu l’impression qu’il n’avait peur de rien... Je lui ai hurlé : ’Va te faire soigner !’.”
Sa situation a attiré l’attention de son frère qui a immédiatement réagi. "Elle disait à Nicolas Bedos de dégager. On l’a repoussé. Le videur est arrivé, il a calmé tout le monde et l’a sorti. Ma sœur était en sanglots, très choquée. Elle m’a raconté qu’il l’avait touchée", a-t-il expliqué dans un entretien accordé à Mediapart.
Après une période de doute, Lola a finalement décidé de porter plainte. Quelques jours plus tard, elle aurait été contactée par Nicolas Bedos via Instagram. Dans son message, le cinéaste présente des excuses, affirmant ne "rien se souvenir de rien" tout en reconnaissant des "gestes déplacés" qui le rendent "affreusement honteux et désolé".
Ces articles devraient vous intéresser :
