Amélie Nothomb n’en veut pas à Laurent Ruquier, qui lui a fait manger un pomme pourrie dans son édition en 2000.
« Les médias vous ont souvent collé une image d’excentrique. En 2000, sur le plateau d’“On a tout essayé”, Laurent Ruquier vous avait obligée à manger des fruits pourris », a rappelé Paris Match, qui a recueilli les confidences de l’écrivaine belge, en pleine présentation de son dernier ouvrage « Le livre des sœurs », éd. Albin-Michel.
« Oui, c’était assez lamentable. Mais je vous assure, je n’en suis pas restée traumatisée », a confié Amélie Nothomb. « Et en conclure que je n’aime pas Laurent Ruquier serait faux : c’est certainement un type très bien », indique celle qui souhaite qu’une chose à sa mort, que ses manuscrits non publiés soient coulés « dans un bloc de résine, pour les conserver sans les révéler ».
Elle ignore l’endroit où ce bloc reposera.
Amélie Nothomb aurait espéré qu’il repose à l’enfer de la bibliothèque vaticane. « Mais j’ai cru comprendre que le Saint-Siège ne voulait pas entendre parler de moi », a indiqué celle qui a été victime de harcèlement.
Au cours de cet entretien, l’écrivain a refusé l’idée de fonder une famille.
" Mon Dieu, c’est beaucoup trop dangereux. Surtout, je suis trop souvent enceinte de mes innombrables enfants [ ses livres]", répond-elle à une question dans ce sens. "En ce moment, je porte mon 105e. Et ce matin, en allant chercher mon passeport à la mairie, j’ai entrevu le 106e. En bonne mère de famille nombreuse, je compte ceux qui n’ont pas été publiés et je connais leur place dans la fratrie".
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