Jean Roche­fort très ému après le décès de Victor Lanoux « J’igno­rais qu’il était malade »

6 mai 2017 - 10h00 - Télévision - Ecrit par : Rédaction LeGossip

Jean Roche­fort est très ému après le décès de Victor Lanoux, survenu dans la nuit de mercredi à jeudi 4 mai.

Cette disparition est évidemment un véri­table coup dur pour ses proches mais aussi pour ses anciens parte­naires à l’écran et notamment Jean Roche­fort, ému par le départ de son ami qu’il évoque au micro de RTL.

« C’est un choc, j’igno­rais qu’il était malade, a-t-il ainsi commenté. Nous avons été quatre pour un film qui nous avait réuni. Grand acteur, grand grand acteur, bougon, tendre et timide, c’est étrange pour des quali­tés d’ac­teur.

Nous étions conscients en plus de faire un film de qualité, qui racon­tait des choses, des moder­ni­tés, il y avait plein de choses, plein de choses… ».

Les deux acteurs ont collaboré sur plusieurs long-métrages, notam­ment dans « Un éléphant ça trompe énor­mé­ment » réalisé par Yves Robert en 1976.

Victor Lanoux est, on le rappelle, décédé à l’âge de 80 ans des suites d’un acci­dent vascu­laire céré­bral (AVC)le 4 mai, à l’hô­pi­tal de Royan.

Il souffrait depuis de très nombreuses années. De ses ennuis de santé, il en parlait d’ailleurs il y a trois ans lors d’un entretien avec ‘France Dimanche’, dans le cadre de la promotion de son livre ‘Deux heures à tuer au bord de la piscine’.

‘J’ai été opéré suite un malaise en 2007, de l’aorte à l’hôpital George Pompidou par un chirurgien indélicat qui a accroché une artère. Je suis sorti du bloc paraplégique, avec une seule corde vocale de valide’, avait rappelé le héros de ‘Louis La Brocante’.

‘Et je n’ai toujours pas récupéré toutes mes cordes vocales. A cause des quatre pages de décharge que j’ai signées auprès de l’hôpital, je n’ai même pas pu attaquer ce médecin en justice’, confiait-t-il, avant de préciser qu’il avait réussi à tenir le coup grâce à son épouse, Véronique.

‘C’est elle la première qui m’a fait bouger la doigt de pied. Je lui dois tant. Elle m’a sauvé’, glissait Victor Lanoux avant d’évoquer la mort.

‘Je vais bientôt avoir 79 ans et je suis philosophe : Sachant qu’elle est inévitable, je l’accueillerais avec beaucoup de sérénité », avait-t-il par ailleurs indiqué.

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