Six ans après la disparition de Johnny Hallyday, David Hallyday n’a rien oublié et rien pardonné à son ex-belle-mère, Laeticia Hallyday. Dans une interview récente, le chanteur de 57 ans révèle sa profonde rancœur envers celle qu’il accuse d’avoir manipulé Johnny et orchestré des funérailles excluant les aînés.
"Quelle anomalie, quelle aberration, quelle folie que de voir la mort de son père devenir un spectacle entre deux coupures publicitaires", écrit-il dans son autobiographie, pointant du doigt la gestion de l’enterrement de Johnny . Bien que la succession de Johnny ait été réglée en 2020, la rancune persiste, et David ne mâche pas ses mots. Ses confidences sont reprises par le magazine Closer dans son édition de cette semaine. Le chanteur de 57 ans est affiché en Une.
On aurait pu croire que l’accord sur l’héritage en 2020 mettrait fin aux tensions entre David et Laeticia, mais il semble que la blessure reste ouverte. Lors d’une interview au Journal du Dimanche, David exprime sa désapprobation sans jamais nommer directement Laeticia, affirmant que Johnny avait été influencé pour l’éloigner de ses enfants.
"Il y a eu des moments dans sa vie où il a été sous influence de personnes proches qui l’encourageaient à me mettre de côté", déclare-t-il. "Il aimait profondément tous ses enfants, mais il était alors un homme sous influence, c’est assez fréquent dans sa génération", ajoute-t-il, pointant clairement du doigt Laeticia Hallyday. Il ne cite pas son nom.
Dans une interview avec France Inter, David Hallyday va plus loin. "On m’a volé [la] mort [de mon père] dans plein de domaines. Malheureusement. Et ça, c’est assez irrécupérable", disait-elle. Il exprime particulièrement son dégoût envers la médiatisation entourant l’hommage à Johnny en 2017, qualifiant le spectacle de "folie" et d’"obscénité du procédé".
Le mari d’Alexandra Pastor révèle également son sentiment d’avoir été privé d’un adieu digne à son père et critique la façon dont l’hommage a été transformé en spectacle médiatique. Son autobiographie, "Meilleur album," publiée le 23 novembre, dévoile un David Hallyday meurtri, portant encore la plaie béante de cet adieu manqué.
"On ne peut pas refaire le livre... Ma souffrance est celle-là. On ne se guérit jamais de ça, mais ce qu’on peut faire, c’est avancer, continuer à créer," confie-t-il dans son interview à France Inter. Malgré sa douleur persistante, David semble déterminé à ne pas exposer davantage ses sentiments en public, soulignant qu’il ne veut pas placer sa peine au-dessus de celle des autres.
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