Céline Dion serait rongée par la culpabilité, celle de ne pas avoir réussi à exaucer l’ultime souhait de son mari, emporté en janvier dernier des suites d’un cancer de la langue contre lequel il s’était battu durant près de quatre ans.
France Dimanche rappelle que quelques mois après le décès de son mari René Angélil, Céline Dion est enfin sortie de son silence, en acceptant d’ouvrir son coeur non seulement à
Stéphane Rotenberg, dans l’émission Céline Dion, ma vie sans René, sur M6, mais aussi dans les colonnes de « Paris Match ».
Dans un entretien accordé à Paris Match, la Québécoise raconte « la douleur de voir l’homme de sa vie s’affaiblir, son regret d’avoir manqué leur tout dernier rendez-vous, son combat de femme et de mère pour poursuivre seule sa route ».
« ?J’étais parfois un peu brusque avec lui, je lui disais ? : “Tu es mort ou vivant ?? Lève-toi et vis ?!’’ Personne d’autre ne pouvait faire cela, car personne ne l’aimait autant que moi. […] Il ne mangeait plus, avalait des médicaments. Je lui disais ? : “Prends des images, regarde les enfants se baigner, le soleil qui vient du dehors », avant de regretter de ne pas avoir réussi à exaucer l’ultime souhait de son mari, qui voulait mourrir dans ses bras.
Ce soir là, Céline Dion était sur scène, et à son retour chez elle, elle n’avait pas osé réveillé son homme.
« René voulait mourir dans mes bras, mais, hélas, je chantais ce soir-là. Il est mort dans la nuit du 13 au 14 ?janvier, confiait-elle. Il a dû vouloir se lever et il est tombé sur le sol. Normalement, après mon spectacle, quand il avait pris ses médicaments tard, je passais l’embrasser, le border, et il s’endormait. Ce soir-là, je n’ai pas voulu le réveiller. C’est l’infirmière qui l’a trouvé le lendemain ».
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