Bien avant les débuts du quinquennat de son mari, Brigitte Macron avait vu la contestation monter dans le pays. La première dame a ses propres captés.
L’ancienne professeure de français n’aurait aucune influence sur la politique de son mari, en revanche de temps à autre, elle n’hésite pas à la conseiller.
De son rôle, il en est question dans le dernier « Gala », qui se base sur les révélations de l’ouvrage « Le traître et le niant », signé Gérard Davet et Fabrice Lhomme, grands reporters au journal « Le Monde ».
« Les auteurs racontent le pouvoir solitaire d’un homme suprêmement habile, éperdu de lui-même. Ils révèlent les dessous de la conquête de l’Élysée, puis l’exercice de la toute-puissance, et la vaine quête d’une idéologie », est-il annoncé par l’éditeur Fayard.
« Elle a vu plus tôt que les autres monter la contestation dans le pays », a confié Alain Minc, proche du couple présidentiel. Brigitte Macron s’est épanchée auprès de lui.
« Ses capteurs lui ont pu percevoir rapidement l’ampleur que pourrait prendre le mouvement des Gilets Jaunes. Brigitte Macron s’attache à prendre le pouls du Pays ».
Arthur Berdah, auteur d’Emmanuel Macron, Vérités et légendes, s’était aussi épanché sur leurs rapports.
« Chaque grande allocution, il y a quelqu’un qui est derrière la caméra, c’est Brigitte Macron. Elle relit les textes », a-t-il indiqué sur TMC, avant de répondre par l’affirmative à une question de Julien Bellver lui demandant si Brigitte Macron avait parfois le « final cut sur des décisions importantes ».
« Évidemment, ce n’est pas elle qui va gérer la paix aux Proche et Moyen Orient », dit-il dans un premier temps, précisant que ce n’est évidemment à elle de flécher les milliards du plan de relance.
En revanche, sur certains sujets, notamment liées aux questions sociales, culturelles, et même sociétales, elle aurait son mot à dire.
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