La disparition de Silvio Berlusconi, l’ancien Premier ministre italien, a ramené à la surface ses commentaires déplacés concernant Brigitte Macron et leur différence d’âge.
Le Cavaliere, homme d’affaires et ancien propriétaire du club de football AC Milan, a marqué sa carrière politique par une série de scandales publics et privés. Il s’est éteint à Milan, à l’âge de 86 ans, laissant derrière lui un héritage controversé.
Dans le passé, Silvio Berlusconi avait dérapé en tenant des propos surprenants à l’égard de Brigitte Macron, la Première dame française. "Macron a recueilli 24 % des voix au premier tour... Nous avons un jeune homme de 39 ans, avec une belle expérience professionnelle derrière lui, et surtout une jolie maman qui l’a porté dans ses bras lorsqu’il était enfant", a-t-il lancé, tout en expliquant les circonstances supposées qui ont conduit le leader d’En Marche à la présidence de la République.
Ces commentaires ont suscité une vague de critiques et de moqueries à l’encontre de la Première dame. "Il y a deux choses odieuses derrière ces insinuations. La première, c’est de dire ’il n’est pas possible que cet homme qui vit avec une femme [plus âgée] soit autre chose qu’un homosexuel ou un gigolo caché’. Il y a donc une véritable misogynie implicite", confie un proche. "Et c’est de l’homophobie, car cela revient à dire ’d’accord, en réalité, il est homosexuel’. Mais si j’étais homosexuel, je vous l’aurais dit, car ce n’est pas un problème aujourd’hui d’être homo", ajoute-t-il.
La Première dame est régulièrement la cible de moqueries liées à son âge, comme le rappelait récemment le magazine Ici Paris. Ces remarques déplacées soulignent l’importance de lutter contre les préjugés et les stéréotypes, même au sein des cercles politiques les plus influents.
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