Alain Delon s’est dit « brisé » dans les colonnes du Figaro après l’annonce du décès de son ami Robert Hirsch.
« Robert était pour moi le plus grand Français. Qu’est-ce qu’il nous a fait rigoler avec Jacques Charon au théâtre ?!, se souvient l’acteur. Je l’admirais comme homme et comme comédien. Sa formation au conservatoire a fait de Robert le meilleur d’entre nous. J’ai une admiration sans borne pour lui. Il avait compris que pour ne pas mourir, il faut jouer tout le temps. Et il n’a pas quitté la scène durant 75 ans. Et il est presque parti comme Molière ».
« La dernière fois que je l’ai vu, c’était aux obsèques de Mireille Darc. Nous nous étions parlé il y a un mois au téléphone. J’avais prévu d’aller le voir. Je suis brisé », se souvient Alain Delon, déjà tourmenté par la mort de Mireille Darc, qui fut sa compagne durant une quinzaine d’années.
« Maintenant, elle ne sera plus là. Ce n’est pas une partie de ma vie qui s’en va, c’est toute ma vie (...) Je n’aurai pas beaucoup d’années à vivre sans elle, pas trop d’années à souffrir. Elle, au moins, ne souffre plus. Elle repose. Sans elle, je peux partir moi aussi », avait-il déclaré à Valérie Trierweiler pour Paris Match.
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