« Elle était permanente, je prenais le RER pour aller à l’école, c’était des moqueries, des insultes, des injures, des tags sur la maison, on m’a traitée de tous les noms », a-t-elle indiqué.
Et de poursuivre : « J’adore la France mais je crois qu’on n’aime pas trop le succès dans notre pays. »
Des attaques dont elle a été cible lorsqu’elle était ado, Vanessa Paradis en parlait aussi dans les colonnes de « Vogue Paris ».
Révélée au grand public à l’âge de 14 ans, la chanteuse se rappelait avoir vécu cette période comme un cauchemar. Elle était souvent prise à partie dans la rue.
« J’intégrais un nouveau lycée à Fontenay-sous-Bois, où je ne connaissais personne à part une amie, Valérie. Je prenais le RER tous les matins à l’heure de pointe, avec des regards braqués sur moi », se rappelait la chanteuse et comédienne.
« Mon image était tellement exposée, ma voix tellement présente sur les ondes qu’il y a eu un phénomène de saturation, de rejet. Et dans le monde des adolescents, c’est brut, pour ne pas dire brutal. J’en ai bien chié (rires) », poursuivait Vanessa Paradis.
« On me crachait dessus dans la rue, on me tirait les cheveux, on m’insultait, on taguait les murs de ma maison, ‘p***’, ‘salope’. Entre 14 et 16 ans, et jusqu’au film Noce blanche en fait, ça a été violent. Complètement l’inverse d’aujourd’hui », disait-elle.
« Mais s’il fallait revivre tout ça pour avoir le rapport que j’ai avec les gens aujourd’hui, je signe sans hésiter. Parce que ça vaut le coup », glissait par ailleurs Vanessa Paradis.