Guillaume Canet a frôlé la dépression à de multiples reprises. Et il aurait sans doute pu compter sur Niseema Theillaud, la mère de Marion Cotillard, qui serait devenue avec le temps une experte en nettoyage psychologique.
Tout comme Vanessa Paradis, Marion Cotillard a été tourmentée par sa collaboration avec un réalisateur, Claude Brisseau, qui lui a demandé de faire des choses, sans toutefois en préciser la nature.
L’actrice en parle lors d’un entretien accordé Léa Salamé dans le cadre de son émission « Femmes puissantes », sur France Inter, où elle a été question du harcèlement dans le milieu du cinéma.
« On vit les prémices d’une vraie révolution, dans le cinéma comme dans tous les milieux », a-t-elle indiqué, avant de rappeler sa collaboration à plusieurs reprises avec Harvey Weinstein.
« Il ne m’a pas fait d’avances, a-t-elle indiqué avant de concéder, je n’avais pas pris la mesure de sa perversité, même si je savais qu’il avait un problème ».
« J’ai subi des atteintes de certains hommes du milieu, comme toutes les actrices, je crois. J’ai su me protéger assez pour que cela ne tourne pas mal. Mais à un certain degré, je n’ai pas su dire non, parce que ça a souvent été sous couvert d’essais, de castings, donc dans un contexte de travail. On m’a demandé de faire des choses… », explique la compagne de Guillaume Canet, avant de citer notamment Jean-Claude Brisseau.
« Je croyais que cela faisait partie du travail de s’abandonner, notamment avec Jean-Claude Brisseau », condamné pour harcèlement sexuel à l’encontre de deux comédiennes à qui il avait fait subir des essais « érotiques ».
Vanessa Paradis a quant à elle tourné à l’âge de 16 ans Noces Blanches sous la direction de Jean-Claude Brisseau, aux côtés de Bruno Carmer .
« Brisseau pourrait faire ce qu’il veut. Je ne retournerai pas avec lui », avait-elle confié à l’époque dans les pages de Première.
Ces articles devraient vous intéresser :