’Le problème, ce sont les résultats qui n’arrivent pas et que les Français attendent’, a expliqué l’ex première dame, en pleine promotion de son livre ’Merci pour ce moment’, qui débarque en Grande-Bretagne.
’François Hollande s’est engagé sur un certain nombre de réformes et de résultats, notamment la lutte contre le chômage’, rappelle-t-elle.
’Il avait assuré que la courbe baisserait, ça n’est pas le cas. Moi j’ai autour de moi beaucoup de gens au chômage, ce n’était pas le cas avant’, a-t-elle assuré.
’Je connais beaucoup de personnes qui sont dans la difficulté, qui ne l’étaient pas auparavant, donc on voit que tout ça est un problème. Et voilà, la baisse de popularité, elle est liée à ça et pas autre chose’, a-t-elle expliqué.
Invité de RTL, Jean-Christophe Cambadélis, le patron du PS, a réagi aux propos de l’ex première dame.
’Je savais que la vengeance était un plat qui se mangeait froid, mais je ne savais pas que c’était un plat qui se mangeait plusieurs fois", a-t-il lâché. ’On assiste à une récidive à travers une campagne à l’étranger. Je suis mal à l’aise avec cette histoire car on attaque le président de la République depuis l’Angleterre, demain depuis l’Italie’.
Il accuse ensuite Valérie Trierweiler "de ridiculiser le président de la République à l’étranger". Et d’ajouter : "Elle ne se rend plus compte des conséquences de ses propos. Aujourd’hui ça implique la France".