Dans son long texte, un plaidoyer pour le droit de mourir en dignité, où il raconte les derniers mois de son regretté père, Nicolas Bedos a raconté une triste anecdote à propos d’une amie dont la mère est décédée récemment.
« On en fait tant pour notre arrivée sur terre… Et si peu pour notre sortie. Tous ces biberons, ces psys, ces blogs, ces nounous pour se barrer souffreteux et meurtris », rapporte dans un premier temps le réalisateur du prochain OSS 117.
Et de raconter ensuite une anecdote à propos de son amie dont la mère est décédée.
« Les dernières répliques qu’elle a entendues avant de partir furent celles d’un infirmier exaspéré par son insistance à vouloir uriner », a-t-il indiqué dans ce texte publié par l’OBS. J’étais partie une heure pour aller chercher ma fille. C’est sa voisine de chambre qui, à ma demande, m’a rapporté l’échange. Elle s’est fait engueuler et ensuite elle est morte ».
Elle n’en veut pas à l’infirmier, qui aurait sans doute des excuses, mais à elle-même, et surtout au système, « de n’avoir pas pu faire partir ma mère autrement, plus tôt, mieux, à la hauteur de sa vie, à la hauteur des êtres qui l’ont aimée, qu’elle a aimés, à la hauteur de
notre amour. »
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