Sur le plateau de « 20h30 le dimanche », sur France 2, Michel Sardou parle de la fin de vie et explique écrire toujours un papier à l’adresse de ses médecins, à chacune de ses entrées à l’hôpital.
Le chanteur était sur le plateau de cette émission pour présenter son 26e album, Le Choix du fou, sur lequel figure le titre « Qui m’aime me tue », « Une chanson sur la fin de vie ».
« Je ne veux pas dire sur l’euthanasie, puisque ce n’est pas vraiment l’euthanasie. C’est un homme qui veut avoir le choix. Un homme qui est foutu, qui sait qu’il est foutu, qu’il ne reviendra pas », confie-t-il dans le cadre de cette émission de France 2.
« J’ai été proche d’hommes qui ont eu ces fins-là. Et je me dis au fond, merde, il est libre. Il ne s’en sortira pas, il ne reviendra pas. On va le maintenir en vie, le faire respirer, le maintenir à un fil ? », s’interroge l’artiste.
Et de préciser en révélant le message qu’il adresse à ses médecins.
« J’ai encore des droits / Alors, ainsi soit-il puisque j’ai fait mon choix / Qui m’aime me tue.’ J’ai trouvé cette phrase formidable. Les médecins ne peuvent rien. Il faut que l’homme puisse avoir le droit. Je suis rentré plusieurs fois à l’hôpital. C’était pas des trucs graves… mais on ne sait jamais. Je remplis toujours un papier sur lequel je marque : ’Débranchez-moi ! ».
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