Il remonte à la campagne des municipales.
Une triste nouvelle a été annoncée sur les réseaux sociaux par François Bayrou, celle de l’ex-ministre des Affaires Européennes et présidente de la commission des Affaires étrangères à l’assemblée. Elle a perdu la vie à l’âge de 69 ans.
Le Premier ministre, Jean Castex, a salué une femme loyale. "C’est de la loyauté à ses engagements que Marielle de Sarnez puisait sa force pour moderniser notre démocratie et défendre une certaine idée de l’Europe. Ses combats resteront plus que jamais aussi les nôtres. Mes pensées accompagnent sa famille et ses proches".
Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, lui aussi rendu hommage.
"L’Assemblée nationale perd une de ses membres éminentes, la diplomatie parlementaire une grande représentante", a-t-il indiqué. Au nom de la représentation nationale, j’exprime mon immense tristesse et adresse mes condoléances à sa famille, à ses proches, à ses amis".
Tandis que les hommages se multiplient, un épisode est rappelé dans le Parisien, celle de la réaction méprisante de la regrettée députée. Un geste qui aurait froissé le président de la république.
"Il fallait trouver une place à Paris pour la candidature de Benjamin Griveaux qui était porte-parole d’En Marche pendant la campagne et très proche d’Emmanuel Macron)", se rappelle un ténor la République en marche (LREM). "Sarnez s’est alors mise à siffler, méprisante : ’C’est quoi Griveaux, c’est qui ?’ Et ça, Emmanuel n’a pas aimé…"