« J’ai été gâtée par la vie avec des parents que j’aimais ; une enfance assez merveilleuse, protégée, privilégiée. Avec un héros, une tribu, une famille très importante », confie-t-elle dans un premier temps.
Et d’évoquer ensuite son grand-père, décédé l’an dernier à l’âge de 94 ans. Cet ancien résistant a été un véritable modèle pour elle.
« C’était vraiment une figure pour moi, un caractère. Il était Compagnon de la Libération, il était parti à 16 ans, il avait triché sur sa carte d’identité pour aller rejoindre De Gaulle à la rame. Il est parti très jeune, il avait lu ’Mein Kampf’, il a su très tôt qu’il fallait faire quelque chose », se souvient celle qui a profité de son passage dans cette émission pour briser le silence sur sa relation avec François Hollande.
La comédienne et productrice reconnait que la pression médiatique n’a pas été facile à gérer. Mais il fallait faire avec.
« Il faut faire avec, et avec le sourire. Pour moi il y a une espèce de pudeur, ma vie privée elle a toujours été derrière la porte », confie celle qui a épaulé son homme dans le sud de la France lors des funérailles de son frère emporté par un cancer.
« C’était pas facile, je dois avouer que ça a été un moment compliqué, lourd (…) de toute façon il n’y avait pas à commenter ou à dire quoi que ce soit, donc il fallait continuer, avancer », poursuit Julie Gayet.
L’ex première-dame explique avoir été contrainte de lever le pied pour se protéger et protéger son couple.
« C’est sûr que j’ai certainement moins joué, il y a eu des moments plus compliqués, des attaques de tous les côtés, il fallait se protéger un peu », indique Julie Gayet que certains affirment sur le point d’unir sa destinée à celle de l’ex chef d’Etat.