« Je vais plutôt bien, confie celle qui a frôlé la mort l’an dernier après une violente chute dans sa salle de bain.
Elle devait déjà composer avec un cancer du système lymphatique contre lequel elle se bat depuis une dizaine d’années.
« Je ne sais pas si je serai encore là dans un an. Il suffit que j’attrape une bronchite pour que je meure [...] il vaut mieux en rire qu’en pleurer », explique la chanteuse de 72 ans, qui à l’époque pesait 39 kilos.
Elle s’était alors décidée à entamer une lourde chimiothérapie.
« Moi qui ai toujours été plutôt tout le temps médecine douce, médecine parallèle [...] ces chimios qui font tellement peur, dans certains cas, elles vous ressuscitent », poursuit Françoise Hardy toujours en pleine promotion de son dernier livre, « Un cadeau du ciel… ».
La chanteuse est restée cinq mois à l’hôpital. « La première fois que le kiné a réussi à me faire faire trois pas, Thomas (Dutronc) était là. Je ne voulais pas qu’il me voie, j’étais toute tordue. Il a pleuré un peu. [...] le kiné a interprété que c’était des pleurs de joie et moi j’ai interprété autrement. En y réfléchissant, il devait y avoir un peu des deux. [...] on ne devrait pas infliger des choses comme ça à ses enfants, même quand ils sont grands ».