En confidence avec « Le Parisien », Elie Semoun qui prépare son nouveau spectacle évoque non seulement les attaques dont il est la cible mais aussi Dieudonné, avec lequel il a collaboré à ses débuts.
« Ma pire angoisse, c’est ce que je reçois sur mon Twitter ou mon Facebook, des insultes comme « youpin », « sale juif », et j’en passe », regrette le comédien, actuellement sur scène au théâtre avec le pièce « Le Placard » de Francis Weber.
« Ma pire angoisse, c’est cette violence gratuite qui peut tomber sur moi, sur d’autres. Pour la première fois, quand je me balade dans la rue, dans des endroits un peu chauds, on me fait des doigts d’honneur ou on m’insulte », déplore-t-il.
Il affirme n’avoir « jamais ressenti une telle forme de haine, d’agressivité ».
Elie Semoun évoque également Dieudonné, son ami d’enfance, confirmant continuer à prendre de ses nouvelles.
« Ca m’arrive, oui », répond-t-il à une question dans ce sens. « Evidemment, je ne cautionne pas ses propos. Mais on a vécu très longtemps ensemble, on a débuté notre carrière à deux… Quand je visionne nos sketchs en duo, ça me fait rire, je trouve ça encore très moderne », concède-t-il.
« C’est compliqué… (il soupire). Oui, il est encore drôle mais pas toujours… Ce qui est terrible en fait, c’est qu’il est drôle. C’est le problème. S’il n’était pas drôle, ça n’aurait pas d’impact, c’est ce qui est vicieux », dit-il.
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