Diam’s revient sur son séjour en hôpital psychiatrique

26 mai 2015 - 13h00 - Musique - Ecrit par : Rédaction LeGossip

Ce dimanche, Diam’s s’est confiée dans Sept à Huit sur TF1 , où elle est revenue sur sa descente aux enfers, à cause d’une violente dépression survenue en 2008.

’Quand j’entends dire : « elle a foutu en l’air sa carrière », j’ai envie de dire : est-ce que c’est ça, la vie ?? Réus­sir sa carrière ?? Combien de gens ont fini pendu ou sous Prozac ?? Moi je sais que c’est pas ça. Et pourquoi ?? Parce que j’ai été cette femme de busi­ness, parce que c’est ce que j’étais deve­nue’, confie l’ex rappeuse lors d’un entretien avec Thierry Demai­zière.

’J’étais malheu­reuse. J’étais seule dans mon lit. Il m’arri­vait de pleu­rer comme un bébé, à ne pas savoir ce que je fichais sur la Terre. Pourquoi moi ?? C’est toujours la ques­tion que je me posais. Pourquoi ce succès ?? Pourquoi tout cet argent, cette gloire ?? Pourquoi ?? A quoi bon ? !’, se rappelle-t-elle.

Le jour où elle avait été honorée aux Victoires de la musique, Diam’s venait de passer un mois et demi dans un hôpi­tal psychia­trique. Et deux jours après sa prestation, elle y retournait.

’Ce que les gens ne savent pas c’est que je suis complè­te­ment stone. J’ai pris beau­coup de cachets, je sors de l’hôpi­tal psychia­trique… Je fais le truc parce qu’il faut le faire. Et là, tout le monde se lève. Et ça me dépasse complè­te­ment. J’ai même pas pu rete­nir mes larmes’, se souvient-elle.

’J’avais envie de dire aux gens mais arrê­tez. Arre­tez, vous savez pas. Là vous voyez une enve­loppe mais dedans c’est mort il n’y a plus rien. Je suis vide, je suis triste, je suis malheu­reuse. Je n’aime pas la vie je n’aime pas ma vie. Et j’ai envie de crier dans le micro arrê­tez, arrê­tez d’applau­dir’, ajoute la jeune femme.

’On essaie tant bien que mal de vous aider, mais comme ils ne savent pas guérir la douleur, ils l’endorment’, précise Diam’s.

’Et on a endormi ma douleur avec des cache­tons. Et là, plus de coeur. Un coeur qui bat, mais qui ne sert plus. Il ne fait plus sourire, il ne fait plus pleu­rer. C’était le néant’, précise celle qui avait tenté de mettre fin à ses jours.
’J’ai eu envie de dormir. Je ne voulais pas mourir parce que je n’ai jamais vu la mort comme un repos mais toujours cette envie de dormir’.

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