Le destin impitoyable s’acharne sur Bernadette Chirac, l’ancienne première dame de France. Après avoir perdu son cher Jacques, elle subit une descente aux enfers, ébranlée par une chute lourde et inattendue.
A l’occasion de l’exposition Jacques Chirac ou le dialogue des cultures au musée du Quai Branly, sa fille Claude Chirac évoque lors d’un entretien avec le magazine « Gala », l’enfance de celui qui devint président de la République en 1995.
« Malgré l’éducation classique que lui ont donnée ses parents, il a eu très jeune l’envie de découvrir le monde », confie-t-elle.
« Qu’un gamin de 14–15 ans sèche les cours pour passer des heures au musée Guimet, ça n’est pas commun ?! Il est aussi parti sur un navire de marine marchande à 19 ans, direction l’Algérie, avant de rentrer pour poursuivre ses études sur injonction paternelle », poursuit la fille de l’ex président de la république.
Et de confier aussi que Jacques Chirac a toujours été très ouvert aux autres cultures, et a même voulu apprendre le sanskrit.
« Son professeur lui ayant dit qu’il n’était pas doué pour cette langue, il s’est alors rabattu sur le Russe, ce qui était rare à l’époque de la guerre froide », explique-t-elle.
Claude Chirac a également été interrogée sur le genre de père qu’est l’ex chef d’Etat.
« Un père aimant et sévère, et assez maternel, finalement ?! Si nous allions le voir avec ma sœur pour lui exposer un souci, il trouvait toujours le temps pour nous conseiller. Mais, contrairement aux apparences, il était moins progressiste que maman sur certaines questions. Il nous disait aussi de toujours garder notre capacité de révolte, même lorsqu’on prend de l’âge et qu’on s’embourgeoise ?! », dit-elle.
Ces articles devraient vous intéresser :