Diplômée de philosophie, Charlotte Casiraghi organisera une série de rencontres philosophiques à Monaco , à laquelle participera André Comte-Sponville, rappelle « Paris Match ».
Le philosophe qui s’est entretenu avec la compagne de Gad Elmaleh pour le compte de « Philosophie Magazine » a dévoilé dans les colonnes de « Paris Match » quelques-uns de ses échanges avec la championne d’équitation.
Interrogé au sujet de la définition de l’amour donnée par la fille de Caroline de Monaco, le philosophe explique que l’intéressée a une notion de l’amour passion que Platon « analyse comme le manque ».
Dans ce dialogue, Charlotte Casiraghi parle de sa « sensibilité », de « la solitude que j’ai ressentie assez tôt, qui m’a poussée vers l’introspection ».
« Je pense que la clé d’un rapport amoureux durable, c’est quand les deux ont la passion ensemble du vrai, de la vie », a-t-elle confié, pensant sans doute au papa de son fils.
Mais la philosophie ne peut guérir Charlotte Casiraghi de « cette solitude » explique André Comte-Sponville.
« La philosophie ne guérit pas. Ce n’est pas une psychothérapie. Mais elle aide à aller à l’essentiel, à se détourner des choses secondaires. Et donc à grandir de façon plus lucide, plus intelligente, plus libre », précise-il.
« Elle est issue d’une famille où l’image compte énormément » rappelle-il. « Sans toute ceci a joué un rôle dans son souci de prendre une certaine distance ».
La deuxième édition des « Rencontres philosophiques de Monaco » se tiennent du mois d’octobre au mois d’avril sur le Rocher.
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