L’hebdomadaire people s’intéresse à l’héritière monégasque non pour évoquer une brouille conjugale qu’elle est supposée traverser, et alimentée par le magazine "Voici", mais pour rappeler qu’il est exclu de la liste de succession au trône monégasque.
« Un coup dur pour la jolie princesse ! Si son deuxième enfants Balthazar, 2 ans, fruit de son union avec Dimitri Rassam, se retrouve 12 ème position pour espérer un jour régner sur le rocher », rapporte le magazine « France Dimanche ».
Et de rappeler que son frère ainé, Raphaël, 7 ans, « ne nourrira jamais cet espoir ».
« Mais la loi est claire…Raphaël, né hors mariage des amours de Charlotte avec l’humoriste Gad Elmaleh, se voit en tant qu’enfant illégitime, définitivement écarté de la succession ».
Si le fils ainé de Charlotte Casiraghi est exclu de la couronne monégasque, c’est aussi le cas des enfants, ainés du prince Albert de Monaco, princesse Jazmin-Grace et Alexandre Coste-Grimaldi.
L’existence d’Alexandre « n’aura aucune incidence sur le fonctionnement du régime ni sur ma succession", a confirmé son père, le prince Albert de Monaco. Les règles de la Constitution sont très claires à ce sujet. Il n’y aura que des conséquences patrimoniales ».
« C’est un enfant naturel, il aura des droits sur l’héritage au même titre que d’autres enfants d’Albert, mais il n’a aucun droit à prétendre au trône », a précisé l’avocat du prince, Me Thierry Lacoste. La fortune princière est estimée à deux milliards d’euros.
Les statuts de la Principauté, révisés en 1918 afin de permettre l’accession au trône de Charlotte, fille naturelle du prince Louis de Monaco, donnaient jusqu’en 2002 la possibilité au prince, en cas d’absence d’héritier direct, d’adopter un enfant qui lui succéderait de plein droit. Mais le 2 avril 2002, Rainier III a modifié l’article 10 de la Constitution monégasque, qui prévoit désormais que le successeur au trône doit être un descendant « direct et légitime » du prince régnant. La loi en vigueur stipule que « la succession au trône, ouverte par suite de décès ou d’abdication, s’opère dans la descendance directe et légitime du prince régnant, par ordre de primogéniture, avec priorité des descendants mâles au même degré de parenté »