La diva québécoise, contrainte de renoncer à sa tournée pour cause de maladie, évoquait à la télévision américaine la genèse de projet, inspiré par ses jumeaux, Eddy et Nelson.
« La première fois que je les ai emmenés à Disneyland, je croyais qu’ils allaient se précipiter sur les superhéros. Mais ils cherchaient les princesses. Ils voulaient tous être Minnie. Alors, je leur ai demandé. Et Mickey ».
Ses enfants n’en avaient que faire. Même s’ils sont masculins, ils peuvent chercher leur identité profonde dans des héroïnes. Céline Dion refuse de leur poser des barrières.
« Vous ne savez pas ce que vos enfants vont devenir plus tard. Et vous ne voulez pas qu’ils soient bloqués psychologiquement en grandissant, qu’ils se disent, je suis supposé être comme ça, je suis supposé dire ça, je suis censé m’habiller », déclarait-elle.
L’idée lui est alors venue d’associer son nom à Nununu, une marque de vêtements destinés aux petits garçons et aux petites filles. Cela avait été mal compris, et certains l’avaient accusée de satanisme, a rappelé Le magazine Intimités.
France Dimanche l’avait aussi souligné à l’époque.
« L’éducation des enfants est sans doute ce qu’il y a de plus tabou au monde. Mais de là à traiter Céline Dion de suppôt de Satan et à lui faire vivre cet enfer, il y a un pas, un gouffre que des personnes sensées ne devraient en aucun cas franchir ».
Une décision a finalement été prise, celle de mettre fin à ce sujet au bout de quelques semaines.