Même si Catherine Deneuve et Fanny Ardant ont apporté leur soutien à Gérard Depardieu, accusé de viol, pour autant, elles n’ont pas signé la pétition pour le soutenir. Une distance.
Catherine Deneuve apparaît en Une du magazine ’Elle’, occasion de livrer quelques confidences, et lancer au passage une petite pique contre le festival de Cannes dont elle a été présidente du jury.
La comédienne est toujours en pleine promotion de son dernier film ’La Tête haute’, réalisé par ’Emmanuelle Bercot dans lequel elle endosse le rôle d’une juge pour enfants.
Ce long-métrage sera d’ailleurs présenté en ouverture du 68e Festival de Cannes, un festival qui ne laisse pas que de bons souvenirs à la comédienne, comme elle le rappelle dans les colonnes du magazine ’Elle’.
’Tout le monde ne parlait pas anglais’, se souvient la comédienne, qui était précédente du jury en 1994. ’On s’est beaucoup restreints et retenus dans notre liberté de discuter. Il m’a semblé qu’il n’y avait pas suffisamment de réunions, de débats spontanés, à bâtons rompus. Et même le choix final de la Palme d’or a été décidé trop rapidement’, a-t-elle poursuivi.
A cette année là, c’est ’Pulp Fiction’ de Tarantino qui avait décroché le grand prix.
Forte d’une longue carrière, Catherine Deneuve n’en a que faire des récompenses. ’Je n’aime pas trop les récompenses. Cela fait plaisir sur le moment, mais ça ne sert strictement à rien. Cela n’a jamais rendu personne meilleur acteur. On reste avec les mêmes doutes’, dit-elle.
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