« Protéger les femmes est un combat. Nous le portons ensemble Nadia Murad. Comme au G7 de Biarritz ou au Forum Génération Egalité à Paris », a annoncé le chef de l’État sur Instagram, où une photo sur laquelle on le découvre serrer dans ses bras cette ancienne esclave sexuelle de DAESH.
« Au moment de nous retrouver ici, en Irak, et demain aux côtés de vos sœurs kurdes, yézidies, je redis avec force : nous ne lâcherons rien ».
Ce post a suscité quelques réactions moqueuses, alimentant la jalousie de la première dame.
« Brigitte en sueurs », Brigitte Macron va être jalouse.
Brigitte en feu, elle n’en plus », peut-on lire.
Mais comme l’a souligné une internaute ces blagues ne sont pas super drôles. « Regardes l’histoire de cette femme », est-il conseillé.
La femme au côté du président de la République a passé 11 mois aux mains de DAESH, à Mossoul, en Iraq, où elle a été réduite comme de nombreuses femmes yézidies, une minorité kurde, en esclavage sexuel, avant de s’échapper.
En 2018, cette femme née en 1993 dans une famille pauvre du nord de l’Iraq a reçu le Prix Nobel de la Paix.
Elle appartient à la minorité religieuse yézidie, une religion monothéiste issue d’anciennes croyances de la région.