Brigitte et Emmanuel Macron se rendront à Londres pour les funérailles de la reine Elizabeth II, qui auront lieu le 19 septembre prochain. Mais des consignes ont été imposées.
Brigitte Macron est blessée de revivre ce qu’elle a affronté il y a 20 ans après la salve de critiques et le flot d’attaques et moqueries dont elle est la cible depuis la victoire de son mari à l’élection présidentielle.
Comme le rappelle Gala, Emmanuel Macron avait tenu dans son livre Révolution, à rendre un vibrant hommage à Brigitte, qui avait pris la décision de tout quitter malgré l’opprobre de la ville de Province et les qu’en dira-t-on.
« Le vrai courage, ce fut le sien. Elle avait alors trois enfants et un mari. De mon côté, j’étais élève et rien de plus, écrit le président de la république élu. Elle ne m’a pas aimé pour ce que j’avais. Pour une situation. Pour le confort ou la sécurité que j’apportais. Elle a renoncé à tout cela pour moi. Mais elle l’a fait avec un souci constant de ses enfants ».
A cette époque là, les amis de Brigitte Auzière – du nom de son premier mari – avaient très mal vécu cette relation.
Et cette campagne a été très difficile pour elle comme le rappelle son ami Philippe Besson, qui tient à saluer son courage. Elle doit faire face aux moqueries et aux critiques, les mêmes auxquelles elle a dû faire face dans le passé.
La campagne pourtant a été « très dure, car c’était revivre ce qu’elle a affronté il y a vingt ans, mais puissance mille. Elle en avait triomphé mais ça recommence », lâche Philippe Besson, interrogé par le magazine « Elle ».
Et Stéphane Bern de surenchérir : « Rien ne pourra être plus dur que ce qu’elle a traversé pour imposer son amour »
« Ces attaques alimentent de vraies violences psychologiques et physiques, des humiliations », rappelle cette fois « Ouest-France », qui a recueilli les analyses de Christine Détrez qui enseigne la sociologie à l’École normale supérieure de Lyon. Elle est aussi l’ auteure du livre « Les femmes peuvent-elles être de Grands Hommes ?? (Belin, 2016).
Cette spécialiste explique que face à ces attaques visant la future première-dame en raison de sa différence d’âge avec son mari « des associations, des journalistes, etc. se sont élevés ».
Et ils ne sont pas privés de dénoncer « ces propos, analysé pourquoi ils avaient pris une telle ampleur ».
« Je dis toujours à mes étudiants et mes étudiantes que, pour être sociologue, il faut continuer à être optimiste ?! Donc, peut-être que cet épisode fera évoluer les lignes et la réflexion. Avant Sarkozy et Hollande, imaginer à l’Élysée un Président divorcé ou seul était impensable », glisse-t-elle.
Elle rappelle que d’après « l’Insee, en 2012, dans 14 ?% des couples, l’homme était plus jeune que la femme, dont 1 ?% où l’écart dépasse les dix ans ».
« L’opinion va finir par s’y habituer », prédit-elle.
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