Dominique Tapie, la veuve de l’homme d’affaires et ancien président de l’OM Bernard Tapie, a accordé une interview à Paris Match pour parler de son livre intitulé "Bernard. La fureur de vivre".
Invité ce soir de l’émission « Le Divan » présentée par Marc-Olivier Fogiel, sur France 3, Bernard Tapie a parlé non seulement de son enfance au Bourget, mais aussi de la mort brutale de son père.
« Je ne connais pas d’enfants qui ont été plus heureux que moi », se rappelle l’homme d’affaires qui a passé son enfance en banlieue parisienne.
« On était fauchés de chez fauchés (…) J’ai connu ma première salle de bain, j’avais 17 ans », raconte l’ex ministre de la ville à Marc-Olivier Fogiel.
A l’époque, ses parents vivaient avec leurs deux enfants dans un 20m2.
« Je ne serai jamais aussi pauvre que quand je suis né », ajoute celui qui est aujourd’hui à la tête du groupe de presse « La Provence » et « Corse Matin ».
« J’ai vu mes enfants nager dans ma piscine quand ils avaient cinq ou six ans. Je ne les ai jamais vu rire autant que moi à la piscine municipale de la Courneuve », affirme-t-il.
Dans cette émission, Bernard Tapie raconte aussi la mort de son père. Il a perdu la vie après « le seul et unique compliment qu’il a fait à sa mère ».
Un jour à Marseille, ses parents prennent un verre avec des amis. « Un moment mon papa prend son verre et il dit à ses amis : "Vous savez j’ai eu une femme formidable" et il meurt. Il est mort dans la seconde qui a suivi le seul et unique compliment qu’il a fait à ma mère », affirme-t-il.
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