Atteint d’un cancer de l’estomac depuis plusieurs mois, Bernard Tapie peut compter sur le soutien de ses proches dans son combat, a-t-il confié à VSD, qui l’a eu au téléphone cette semaine.
Lorsqu’il est interrogé sur sa maladie, il dit se porter « comme quelqu’un qui a une maladie grave dont on ne connaît pas l’issue et qui ne sait pas comment ça se passera demain ».
« Là, j’ai eu quatre jours très durs de chimio. J’en ai une de nouveau dans quinze jours. (...) On a beau être solide, ce n’est pas facile, ni pour soi, ni pour l’entourage », a-t-il expliqué.
« Tout le monde vient me voir, Claude Lelouch est passé il y a huit jours et d’autres aussi, ça me fait beaucoup de bien », assure-t-il.
Jacques Séguéla, l’un de ses proches, donne aussi des nouvelles.
"Même malade, il vient te chercher à la porte et te prendre dans ses bras", explique le publicitaire.
Et de poursuivre : "Tapie, c’est un dur tendre, il peut pleurer devant un film, c’est un grand sensible. La maladie l’a aussi profondément changé. Il y a plus d’entente, plus d’humanité, plus de foi d’avoir approché de si près la mort ».
« Il a ce côté populaire sans être populiste de Chirac", ajoute Jacques Séguéla.
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