L’homme d’affaires, après avoir évoque sa lutte contre le cancer et dit espère vivre jusqu’à presque 100 ans, a dénoncé la gestion de la crise sanitaire du gouvernement.
« L’État est construit pour être comme il est… or, il faut faire des réformes ! », a—t-il indiqué, affirmant que les autorités ont été prévenues de l’existence de ce virus très tôt et le patron français du laboratoire Moderna, l’un des premiers à avoir trouvé le vaccin, avait pris contact avec le gouvernement. Mais il aurait été ignoré.
« Moi je connais bien Stéphane Bancel, un mec que j’adore… C’est un mec fantastique, commence-t-il. Il m’a dit, quand je l’ai appelé : ‘Bernard, j’ai parlé aux autorités françaises la première fois de mon vaccin en avril ! Je demandais du fric… et ils ne m’ont même pas répondu’ ».
« Mais quand le brevet est posé, que les étapes dangereuses sont passées, on est en novembre, et ils n’y croient toujours pas ! », poursuit Bernard Tapie.
« Si, au départ, monsieur le président il dit ‘banco on fait les vaccins’, si jamais il y en a trois qui meurent, c’est foutu… Alors qu’il vaut mieux qu’il y’en ait 5 000 qui meurent en plus et qu’il y ait aucun risque, que le contraire ! Mais mettez-vous à la place des gens qui ont le pouvoir », explique ainsi l’homme d’affaires.
« Moi, je lui reproche de ne pas se dire ‘Je ne serai peut-être pas réélu, mais les réformes, je les fais’. Là, qu’est-ce qu’il se passe… ‘Je suis à peine élu, je commence déjà à préparer les prochaines’ ! », glisse-t-elle, en s’adressant directement au président Emmanuel Macron.