A l’époque, Alain et Nathalie Delon avaient longuement été interrogés par les enquêteurs. François Marcantoni, un gangster Corse, était lui aussi entendu.
Aucune charge n’est retenue contre eux. Marcantoni évoquera plus tard ses rapports avec Markovic, devant la presse : « Pour moi, c’était un raté. Chez Delon, il ne m’a jamais été présenté, je l’ai vu comme un valet. Je ne m’occupais pas de lui, je n’ai eu aucune affaire avec lui. aucune altercation, jamais ».
Il se contredira cependant en déclarant au journal l’Aurore : « Je connaissais Alain Delon. Je connaissais aussi Stephan Markovic. C’est moi qui, grâce à l’appui d’une personnalité, avais obtenu la prolongation de son permis de séjour en France ».
France Dimanche se demandait si « L’acteur (…) a-t-il demandé à ses relations d’éliminer Markovic ? ».
« On ne le saura jamais, l’affaire était classée faute de preuves », est-il indiqué.
C’est cette supposition qui a décidé l’acteur légendaire à porter l’affaire devant la justice, pour diffamation.
Les juges ont rendu leur décision ce 28 avril rapporte l’AFP.
La directrice de la publication a été relaxée sous le « bénéfice de la bonne foi ». Les juges ont par ailleurs estimé que les lecteurs n’auraient pas pu « déduire de l’encadré qu’Alain Delon aurait été condamné pour ces faits, ni même renvoyé devant une juridiction pénale ».