Des drames et des insultes qu’elle a pu subir dans le passé, à ses débuts dans le métier, Vanessa Paradis en parle dans le Monde, ce week-end, occasion de revenir aussi sur sa collaboration avec Jean-Claude Brisseau, qui vient de perdre la vie.
La chanteuse de 46 ans est non seulement à l’honneur dans Oops, qui la dit maman à 46 ans, histoire d’alimenter une une prétendue grossesse , mais aussi dans « Le Monde », où il est surtout question de ses débuts alors que le réalisateur qui l’ a dirigée dans ’Noce Blanche’, le film qui l’a révélée au grand public, a été emporté par la maladie. Le réalisateur lui avait fait payer le fait d’avoir été imposée par la production.
« La profession est rude. Le réalisateur de Noce blanche, Jean-Claude Brisseau, avait
choisi Charlotte Valandray pour le rôle. Mais la production, Les Films du losange, avait des difficultés à monter le film, ils ont cherché des financements à travers mon nom. C’était donc une demande des producteurs », explique Vanessa Paradis, avant de rappeler qu’elle a toujours adoré le cinéma, où elle se rend souvent en famille.
« Le tournage a été dur. Jean-Claude Brisseau était extrêmement particulier . Très grand, très autoritaire, avec cette voix grave », se rappelle-t-elle. Et si ce n’était pas le réalisateur qui l’insultait, c’était son assistant.
Il lui lançait notamment « On a regardé les rushs, tu étais tellement mauvaise hier, tâche de faire un effort aujourd’hui… ».