Dans le dernier numéro de Vogue dont elle fait la couverture, Vanessa Paradis s’est confiée non seulement sur sa vie de famille, mais aussi sur sa carrière.
« Je suis angoissée. Je me passerais bien de mes inquiétudes », explique dans un premier temps celle qui est séparée de Benjamin Biolay en juin dernier.
« Il m’arrive d’avoir une image trouble de moi-même… Ces métiers te poussent à te remettre en question. L’estime de soi peut se trouver un peu entamée. Il m’arrive de m’anéantir le moral, de me dévaloriser et ce n’est pas bien.
J’aimerais tellement me poser moins de questions. En même temps, j’ai le sentiment que ça alimente mon travail ».
Pour surmonter ses angoisses, Vanessa Paradis a fait sien un conseil de Johnny Depp, le papa de ses deux enfants.
« Un des meilleurs conseils qu’on m’ait donnés, c’est ‘ne crois jamais à ta propre publicité’ qu’elle soit bonne ou mauvaise », dit-elle.
« C’est Johnny qui m’a donné ce conseil. Et il a tellement raison. Ce qui compte, c’est d’être lucide avec soi-même et de travailler. Ne surtout pas faire les choses pour la galerie, autrement c’est fichu. Une salle de concert remplie de gens qui vous aiment, les films sur grand écran, contact brûlant avec la scène, c’est ça qui compte », glisse-t-elle.
Vanessa Paradis regrette d’être constamment suivie par les paparazzi.
« C’est monnaie courante d’être accostée et il y a des moments ou ce n’est pas le moment, estime-t-elle. C’est difficile d’être toujours disponible, à l’écoute. On ferme bien les boutiques, non ? Pour un artiste, ça devrait être pareil. Faudrait pouvoir tirer le rideau parfois. Après, pour ce qui est de la presse, on assiste à une vraie dérive. Face à la vie privée, les drames personnels des célébrités qu’on met en couverture des magazines à potins, est-ce que les gens ont conscience que c’est de la souffrance réelle ? ».
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