La chanteuse de 48 ans - tout comme Alexandra Lamy, Marina Foïs, Yael Naim, les actrices Laure Calamy et Isabelle Carré ou encore l’ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem, est mobilisée pour l’allongement des délais légaux de l’IVG en France.
« 343 femmes et personnes pouvant vivre une grossesse », réclament l’allongement des délais légaux d’accès à l’IVG en France.
« En 1971, 343 femmes affirment avoir avorté illégalement par le manifeste des 343. Cinquante ans plus tard, nous sommes 343 femmes et personnes pouvant vivre une grossesse à déclarer avoir avorté au-delà des délais légaux français », a-t-elle indiqué dans ce manifeste.
« L’avortement libre et gratuit n’est pas le but ultime de la lutte des femmes. Au contraire, il ne correspond qu’à l’exigence la plus élémentaire, ce sans quoi le combat politique ne peut même pas commencer. Disposer librement de notre corps est la nécessité première pour devenir maîtresse de sa vie [Manifeste du 5 avril 1971].
Et à Vanessa Paradis et les autres signataire de clamer : « Je ferai un enfant si j’en ai envie, nulle pression morale, nulle institution, nul impératif économique ne peut m’y contraindre ».
Et poursuivre : "En solidarité avec toutes ces femmes, je déclare que je suis l’une d’elles. Je déclare avoir avorté. En France. À l’étranger. Au-delà du délai légal français"