Dans son autobiographie intitulée Le coeur sur la main, le doigt sur la gâchette (Michel Lafon), Valérie Damidot évoque sa famille maternelle.
« Lorsque je lui posais des questions sur ses parents à elle, elle me disait toujours C’est trop triste je te dirais plus tard. J’ai toujours trouvé que c’était bizarre, les enfants ont un sixième sens, et ils sentent très bien quand il y a quelque chose qui cloche. Une fois plus grande, elle m’a expliqué qu’ils étaient tous morts pendant la guerre, lors d’un bombardement. J’étais très triste pour elle », explique celle qui participe à Danse avec les stars 7.
A 17 ans, l’animatrice se rappelle être tombée sur de vieilles lettres.
« Quelle horreur ?! C’était la fin du monde. J’ai non seulement appris que sa famille était vivante, mais qu’elle formait une atroce bande d’alcoolos, des gens sans foi ni loi, sans morale, en dessous de tout. Dans ces lettres qui dataient de quelques années, ils réclamaient à ma mère du fric pour régler les frais d’enterrement de mon grand-père, mort en semi-clochard ».
« J’avais donc en plus des tantes et un oncle, et c’était vraiment des sales gens. Finalement, j’ai compris le silence de ma mère, le fait qu’elle ne touchait jamais une goutte d’alcool, et ses troubles alimentaires. Petite, on ne lui donnait même pas à manger ?! J’ai aussi compris pourquoi elle essayait de paraître au dessus de sa condition, tellement elle avait souffert de son milieu d’origine. Mon père avait approuvé tacitement ce mensonge, il savait qu’il fallait mettre ces gens-là à ces kilomètres ».
Ces articles devraient vous intéresser :