Sami Naceri défendait les synagogues contre les skins

30 janvier 2015 - 13h30 - Cinéma - Ecrit par : Rédaction LeGossip

Sami Naceri évoque les attentats contre « Charlie Hebdo » et la boutique « Casher » rappelant à cette occasion avoir grandi dans le plus vieux quartier juif de Paris, où il défendait les synagogues « contre les skins ».

L’acteur toujours en pleine promotion de sa pièce de théâtre « L’Indien cherche le Bronx », se livre dans les colonnes de « France Dimanche », où il regrette une nouvelle fois le drame à « Charlie Hebdo », tout en appelant à « laissez la religion tranquille ».

« Le dernier numéro de Charlie Hebdo a été publié à 7 ?millions d’exemplaires. Il ne s’en est jamais autant vendu. Prenons conscience qu’on a fait tuer dix-sept innocents. Tout ça au nom de la liberté d’expression ?? C’est abusé ?! Laissez la religion tranquille, il y a assez de guerres dans le monde », lance-t-il.

« Ma mère est catholique, mon père n’est même pas musulman, et moi j’ai la foi », poursuit l’acteur avant de rappeler avoir « grandi dans le plus vieux quartier juif parisien, à Saint-Paul et, à une époque, j’allais défendre les synagogues contre les attaques de skins ».

« C’est les vieux Juifs qui nous payaient des cours de karaté pour les défendre la nuit. Ça, je ne l’avais jamais dit à personne », a-t-il indiqué.

A « France Dimanche » qui lui demandait s’il avait assisté à des embrigadement par les djihadistes lors de ses séjours en prison,
l’acteur répond par la négative.

« Je n’ai jamais rien vu. Durant mes dernières incarcérations, je n’étais pas avec les autres. J’étais dans le quartier VIP avec Michel Neyret, Carlos, et Manuel Noriega », précise-t-il, expliquant que qui « se laissent enrôler dans des mouvements fondamentalistes sont des jeunes isolés et perdus ».

« J’aimerais dire que je ne cautionne pas ces assassinats, je dis juste qu’on a tué dix-sept personnes à cause de quatre dessins qui n’auraient jamais dû exister. Et, pourtant, on remet le couvert quelques jours après ?! C’est choquant, il faut arrêter, sinon un grand malheur arrivera », prédit Sami Naceri.

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