Zabou Breitman était invitée de l’émission C à Vous, présentée par Anne-Elisabeth Lemoine, sur France 5, afin de parler de son dernier film intitulé “Ma langue au chat”, réalisé par Cécile Telerman, et qui sortira en salles le 26 avril prochain....
Renaud sort aujourd’hui son autobiographie « Comme un enfant perdu », aux éditions XO, occasion de revenir non seulement sur son enfance, mais de parler aussi du passé politique de son père et son grand-père.
« L’Express » a partagé quelques extraits de « Comme un enfant perdu », où il est notamment question des choix politiques de son père et de son grand-père durant la deuxième guerre mondiale.
« Par un cousin qui nous traite un jour de ‘fils de collabo’, nous apprenons (son frère Thierry Séchan et lui, ndlr) que notre père a travaillé durant toute la guerre pour Radio-Paris, la radio de la propagande allemande » écrit le chanteur, avant de préciser que son père se « contentait de traduire les dépêches provenant d’Allemagne ».
Le père de Renaud a d’ailleurs été blanchi à la fin de la guerre.
« Arrêté à la fin de la guerre comme la plupart des employés de Radio-Paris, il ne sera retenu qu’une seule journée et aussitôt blanchi de tout soupçon par le tribunal », glisse-t-il.
« Sur le moment, c’est une douleur pour moi de le voir injustement sali, de deviner sa peine, et surtout son humiliation », a alors ajouté Renaud, qui évoque ensuite son grand père, Oscar.
« Plus profonde, et plus blessante, est la découverte simultanée que notre grand-père Oscar fut membre du Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot durant la guerre », écrit l’artiste de 63 ans.
« Comment est-ce possible ? Comment l’ancien mineur, communiste à vingt ans, de nouveau communiste au soir de sa vie, a-t-il pu se retrouver militant d’un parti fasciste sous l’Occupation ? Etre condamné à la Libération et emprisonné durant plusieurs mois ? Oscar, que j’aime et admire profondément, n’est-ce pas ? La révélation est si douloureuse, si choquante, que jamais je n’aborderai le sujet, ni avec lui, ni avec sa fille, ma mère », a alors déploré Renaud dans son autobiographie.
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