Michel Charasse, l’ex ministre du budget, revient dans les colonnes du magazine « Charles » sur les dernières heures de François Mitterrand.
Il évoque à cette occasion, le rapport de l’ancien président de la république à la mort.
« Il disait : “Ce n’est pas mourir qui me fait de la peine, c’est de ne plus vivre”. Il avait une hantise, celle de mourir gâteux », se rappelle-il.
Et François Mitterrand était même allé jusqu’à demander à son ancien ministre d’abréger ses souffrances le moment venu.
« Il m’avait dit un jour : “Si vous voyez que je ne suis plus en état, je compte sur vous pour faire le nécessaire”, ce qui voulait dire “pour me mettre une balle dans la tête ou me faire une piqûre”. Je ne sais pas faire de piqûre mais je me voyais pas lui mettre une balle dans la tête », raconte Michel Charasse, qui a également été président du Conseil Constitutionnel, qui raconte au passage avoir toujours une arme à proximité.
« Parce que si quelqu’un veut m’embêter, je tirerai le premier. Vous ne me croyez pas ? Vous voulez que je vous la montre ? » Et de se lever pour aller chercher son arme dans son coffre. « Les cartouches sont là », ajoute-t-il.
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