« J’ai une tendresse folle pour elle, je ne m’en cache pas. C’est un personnage touchant émouvant, elle est cash, confie-t-elle. Par ailleurs, Je l’aime aussi parce qu’elle a été attaquée. La somme des attaques dont elle a fait l’objet sur son physique, son âge, sur la différence d’âge avec son mari – sur les rumeurs d’homosexualité de son mari ».
Pour l’écrivain, ces bruits de couloir relayés sur les réseaux sociaux témoignent d’une misogynie ancrée « très profondément et qui d’ailleurs n’a pas fait beaucoup réagir les féministes ».
« Je crois que ça m’a profondément blessé. Autant, un homme politique qui s’engage dans une campagne il a le cuir épais, autant les proches, l’épouse, elle accompagne un mouvement, mais elle est moins protégée », explique Philippe Besson.