Quelques jours après avoir été visé par une plainte pour viols et agression, PPDA brise le silence dans Ici Paris. Mais il ne s’exprime pas sur l’accusation portée à son encontre par l’écrivaine Florence Porcel.
Le journaliste revient surtout sur son témoignage dans "Les Chemins de la résilience", de Dorothée Laurent.
PPDA a perdu trois enfants.
« Quand, j’ai affronté ces épreuves, c’est un mot qui n’avait pas cours », dit-il à propos de résilience. C’est Boris Cyrulnik qui l’a popularisé. Depuis ce terme a été galvaudé et utilisé pour des histoires qui n’ont pas de rapports avec l’essentiel », confie le journaliste, avant de préciser ce qu’il entend par essentiel.
Il s’agit d’un choc très violent comme celui « qu’à pu subir Boris dans son enfance ». Ses parents ont été déportés dans les camps nazis durant la seconde guerre mondiale.
Et c’est aussi le cas d’un père qui perd ses enfants. « Mais chacun résiste comme il le peut. Je n’ai pas de conseils ou de leçons à donner. C’est une affaire très individuelle qui dépend parfois des circonstances. On peut tenir, ou ne pas tenir. On peut-être comme le roseau qui faiblit mais qui tient, et on peut s’écrouler. Ça dépend des êtres et des situations », dit-il.