« Tous les artistes ne demandent qu’une seule chose, qu’on les aime, reconnaît-il dans Gala. On a perdu beaucoup trop de copains ces derniers temps, des gens qu’on connaissait, d’autres pas. Ça donne envie de vivre, en tout cas de ne jamais rien remettre à demain. Avant, je croyais que j’avais le temps, maintenant je sais que je n’en ai plus tant que ça », dit-il ensuite.
Et sur les ondes de RFM cette fois, le chanteur de 51 ans évoque les Victoires de la musique, une cérémonie à laquelle il refuse désormais de participer.
« Les Victoires de la Musique, c’est bien pour les juniors, mais moi quand j’étais junior on ne me l’a pas donnée. J’ai été nommé 24 fois, je n’ai jamais rien eu. J’ai eu une fois un prix de consolation, parce qu’ils voulaient que je vienne dans l’émission [Victoire du spectacle musical de l’année pour Fanlive en 2004, NDLR]. C’était la moindre des choses, je pense. Au bout de 24, ils ont voulu me consoler, mais ça ne m’a pas consolé du tout », regrette-t-il.
« C’est bien pour les débutants, ça aide à lancer les carrières, mais faut surtout pas me donner quelque chose maintenant. C’est terminé. Je n’irai pas ! Quand je serai vieux et malade, en fin de vie, la Victoire d’honneur ? Waouh, super ! ».
Pascal Obispo en profite également pour revenir sur les critiques contre les Enfoirés.
« Je suis toujours gêné quand des gens critiquent les Restos du coeur, donc j’attends d’abord d’avoir leurs solutions. C’est important de savoir ce qu’ils proposent, eux. Je conçois tout a fait qu’on puisse critiquer la forme, mais autant ne pas parler parce que ça met mal à l’aise les gens qui n’ont pas à bouffer et ceux qui participent, qui achètent le DVD. Je préfère que les gens qui n’aiment pas se taisent. Ils ont leur avis, très bien. Mais franchement, on sait pourquoi c’est fait : moi, je me déguise en Dark Vador, une fois j’étais en Marie-Antoinette, bon, c’est pas mon quotidien. Mais c’est le concept de l’émission, ça amuse les gens, ça fait de l’audience... C’est rigolo de faire ça et puis ça fait bouffer des gens ».