« Je suis très content de voir un président qui est tombé amoureux de sa prof. Ça me touche », confie le chanteur, qui n’a pas pourtant autant voter pour l’actuel président de la république.
Il rappelle quel vote est « secret ». « Je vote toujours pour les perdants, moi, comme Ségolène Royal en 2007 », explique le Leader d’Indochine, qui affirme dans cet entretien qu’il ne chantera jamais au Bataclan, où 90 personnes ont perdu la vie.
« Quelques jours après, il y a eu un lobbying des producteurs de spectacles tous réunis en conférence de presse alors qu’ils se détestent tous. Mais là, ils étaient unis pour dire : « Il faut que l’Etat nous aide. » J’ai trouvé ça abject » explique Nicolas Sirkis.
S’il se décrit comme « complètement illégitime » pour aborder le sujet, le chanteur de 58 ans se dit choqué à l’idée que le Bataclan accueille à nouveau des spectacles. « J’ai trouvé ça ignoble de rouvrir cette salle » déclare-t-il.
« On a perdu des gens que l’on connaissait là-bas (…) Je pense qu’on aurait dû faire comme au World Trade Center à New York, une sorte de sanctuaire, un lieu de recueillement, de fraternité où la musique passerait » précise Nicolas Sirkis.