Karim Benzema s’est saisi de sa page Instagram pour répondre à la rumeur selon laquelle il devait se rendre au Qatar avec Emmanuel et Brigitte Macron. Et sa réponse est assez surprenante, pour certains irrespectueuse.
En cas de duel entre Emmanuel Macron et Marine Le pen au deuxième tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy appellera à voter pour le leader d’ « En Marche ».
C’est ce que confirme le magazine « Paris Match » dans les pages de son numéro du 30 mars.
« Il renie le ni ni » affirme l’hebdomadaire people.
L’attitude des républicains en cas du second tour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen est « au centre de toutes les discussions ».
L’ex président de la république a fait savoir « à ses proches qu’il appellerait à voter pour le candidat d’ « En Marche ».
Ce serait aussi le cas de François Baroin.
D’après RTL, Nicolas Sarkozy, on le rappelle, est loin d’avoir renoncé à la politique et attendrait avec impatience la défaite de François Fillon, pour faire son grand retour sous les projecteurs, en grand rassembleur.
« Si François Fillon perd, Nicolas Sarkozy pourrait revenir », indique la station de radio.
Nicolas Sarkozy estimerait en privé qu’une victoire de Marine Le Pen ou même d’Emmanuel Macron « serait le chaos assuré dans les deux ans qui suivent ».
« Il faudra prendre ses responsabilités », a-t-il confié à des proches, laissant entendre qu’il pourrait être non seulement un « sauveur de sa famille politique », « mais aussi d’un pays fracturé ».
Nicolas Sarkozy ne croit pas en les chances de son ex premier ministre à aller au bout de la campagne présidentielle.
Hors de question de lui venir en aide.
« Le Canard Enchaîné », affirmait il y a quelques jours que Nicolas Sarkozy ne mâche jamais ses mots lorsqu’il évoque le candidat de la droite à la présidence de la république.
« Soutenir ce mec, c’est un vrai chemin de croix. Je sais que l’astuce est un peu éculée, mais imagine-t-on le Général de Gaulle se faire offrir des costumes ? », lançait-t-il, en réplique au tacle de François Fillon qui affirmait l’an dernier durant la campagne qui lançait « imagine-t-on le Général de Gaulle être mis en examen ».
« Fillon est mort de chez mort. Et toute solution alternative est morte aussi. Ça va donc être le chaos », lâche-t-il à quelques-uns de ses amis réunis dans ses bureaux de Miromesnil.
L’ex président de la république est « persuadé que ‘dans deux ou trois ans’, le bordel aidant, la France regardera de nouveau vers lui ».
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