Même si Kylian Mbappé a prolongé son contrat avec le Paris Saint-Germain, il ne serait pas exclu qu’il rejoigne Karim Benzema au Real de Madrid, et cela malgré la pression d’Emmanuel Macron.
Contrairement à ce qui est souvent affirmé, Nicolas Sarkozy ne serait pas un inconditionnel d’Emmanuel Macron, même s’ils leur arrivent de se voir à l’Elysée.
Cette confidence, Pauline de Saint-Rémy, une proche de l’ex président de la république, l’a faite sur RTL ce 11 juillet.
« Il en parle beaucoup, mais il ne pense pas tout le bien que l’on dit, a-t-elle glissé. Il pense que Macron fait une erreur par exemple en n’annonçant rien ».
« Si Macron le drague autant, c’est parce qu’il veut s’inscrire dans une lignée de présidents, il ne veut plus apparaître comme le fils de Hollande », lâche-t-elle par ailleurs.
Dans « Le Canard Enchaîné » en juin dernier, on apprenait que l’ex président de la république
était « bluffé » par le nouveau chef de l’État.
« Ce type est incroyable !, s’est-il extasié l’époux de Carla Bruni selon les propos rapportés par « Le Canard Enchainé ».
« Il fait un sans-faute. S’il ne commet pas les erreurs que j’ai faites, il va aller très loin, on ne pourra pas l’arrêter », poursuivait Nicolas Sarkozy.
Et d’ajouter sur le ton de l’humour : « Avec l’âge, je suis devenu modeste : Macron, c’est moi en mieux ».
D’après « Le Point » cette fois, jusqu’au dernier moment et alors que la rumeur enflait de toutes parts, Nicolas Sarkozy ne pouvait pas se résoudre à la nomination d’Édouard Philippe, un proche d’Alain Juppé, à Matignon.
Ainsi l’ex président de la république a glissé à son entourage, la veille de l’annonce de cette nomination qui allait plonger la droite dans une difficile période de reconstruction.
« Si Macron nomme Édouard Philippe à Matignon, c’est que je ne comprends plus rien à la politique ! », a-t-il indiqué.
Nicolas Sarkozy ne manque d’ailleurs plus une occasion de tresser les lauriers d’Emmanuel Macron qui en si peu de temps a réussi à accéder à la présidence de la république.
Et le chef de l’Etat pourrait même permettre à son jeune mouvement « La République en Marche » de remporter les législatives.
« Ça ne peut pas marcher… Mais si ça marche, c’est un génie et il faudra s’incliner », a commenté Nicolas Sarkozy, qui avait déjà salué les qualités d’Emmanuel Macron, rencontré notamment dans les tribunes du Stade de France, à l’occasion de la finale de la Coupe de France.
« Sarko ne dit jamais de mal d’Emmanuel Macron, il est même un peu bluffé », expliquait un ami de l’ancien chef de l’État, cité à l’époque par le Journal du Dimanche.
Et de développer : « Il y a un côté club aussi qui fait qu’on ne dit jamais de mal les uns des autres entre présidents ».
En mai dernier, devant la caméra de France 2, Nicolas Sarkozy avait « félicité le président Macron pour cette belle élection et souhaiter du fond du coeur le meilleur pour la France ».
« Quand on aime son pays, on ne peut que souhaiter le meilleur pour lui. Je sais d’expérience que maintenant le plus difficile commence », avait-il toutefois prévenu.
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