Fragilisé par la perte de son père Guy Bedos, Nicolas Bedos voit les dernières volontés de son père dévoilées par un célèbre philosophie. L’humoriste ne supportait plus ce monde-là.
Et le philosophe en question est Bernard-Henri Lévy qui se confie lors d’un entretien accordé au Soir Mag, à l’occasion de la sortie de son livre "Ce virus qui rend fou », (éd.Grasset), où il évoque la façon dont la société a composé avec Covid-19.
Les humoristes n’ont même pas osé plaisanté sur ce fichu virus.
"Que les humoristes n’aient pas ri, qu’on n’ait pas assisté à une épidémie de moqueries est symptomatique", a-t-il lancé, avant de balancer sur l’intimité du regretté Guy Bedos, qui ne supportait plus vivre, surtout pas dans ce monde.
"J’ai parlé à la femme de Guy Bedos, qui l’a accompagné jusqu’à la fin. Il disait, d’après elle, que cette vie-là lui était insupportable, que ce monde n’était pas pour lui".
"Ce monde où l’on ne se serre plus la main, où l’on vous dit que, pour être solidaire d’autrui, il faut s’en méfier, il ne l’intéressait plus", a-t-il indiqué.
Nicolas Bedos n’a pas non plus supporté le confinement.
« Je suis hypocondriaque à tendance suicidaire » , avait-il indiqué. « Les pouvoirs publics découvrent le virus au même temps que nous, on est maintenu dans le flou artistique que les obsessionnels compulsifs dans mon genre trouvent inconfortable ».
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