Mylène Farmer fascine Michel Onfray

Invité de ‘Passion clas­sique’, l’émis­sion d’Oli­vier Bellamy sur Radio Classique, Michel Onfray, a couvert de fleurs Mylène Farmer, ‘une voix extraordinaire’.

« Je trouve qu’il y a chez Mylène Farmer une voix extra­or­di­naire, une sensua­lité, une volupté. », confie le philosophe.

‘ Cette voix est au service de textes qu’on ne lit pas, qu’on n’écoute pas. Et quand on prend le texte, on s’aperçoit qu’il y a des poésies qui ne sont évidem­ment pas mallar­méennes – mais c’est pas mon truc la poésie mallar­méenne, la poésie incom­pré­hen­sible, tordue que personne ne comprend même pas ceux qui les écrivent. », ajoute-t-il, avant de faire des comparaisons avec d’autres chanteurs.

‘Il y a chez Bashung par exemple, chez Chris­tophe ou chez Mylène Farmer une poésie contem­po­raine qui est extrê­me­ment inté­res­sante et qu’on laisse de côté parce que c’est un genre popu­laire et donc plutôt médiocre et oublié’, fait-il savoir.

« Mylène Farmer c’est aussi un corps, une mise en scène, c’est aussi une façon d’être dans le système’, explique-t-il en outre. ‘Elle n’est pas du tout au devant de la scène, elle est un peu secrète, discrète, on ne sait pas grand chose. Et j’aime assez que les gens produisent leur art et soient sur scène puis dispa­raissent et n’exploitent pas le filon de leur vie privée’, rappelle-t-il à propos de Mylène Farmer qui publiera le mois prochain Fragile, un livre en colla­bo­ra­tion avec la photo­graphe Sylvie Lancre­non (éditions Anne Carrière).