De son autobiographie « Spèrme », dont des extraits ont été relayées par « Le Parisien Magazine », Michel Polnareff parle des prostituées, qui l’ont « déniaisé » et qui lui ont tout appris.
« Pour vraiment devenir un mec, je m’étais résolu à aller ’aux pu***’. Celle qui m’avait fait grandir était une Algérienne aux dents en or qui m’appelait ’mon biquet’ », se rappelle le chanteur, avant de confirmer que sa première-fois avec une femme de joie avait été traumatisante.
« La nuit, il m’arrivait d’en embarquer une en voiture juste pour qu’elle se réchauffe », dit-il par ailleurs.
« Malgré leurs cuissardes, je voyais leurs jambes rougies par le froid. Je n’ai jamais supporté de voir les gens grelotter », admet celui qui a vécu trois ans dans la rue.
« J’ai toujours eu beaucoup de respect pour les prostituées », fait savoir l’artiste de 71 ans qui estime les prostitués utiles « à une société malade de solitude ».
Michel Polnareff explique même avoir vécu « ces rencontres » comme « une thérapie (...) avec des cours de rééducation sexuelle qui coûtent parfois beaucoup moins cher que les autres ».