« Ça me choque », dit-elle sur le plateau de LCI lorsqu’elle a été interrogée sur la rétrospective dont fait l’objet le réalisateur à la Cinémathèque de Paris.
Pour la secrétaire d’Etat, cet hommage renvoie un mauvais message.
« C’est ce qui contribue à la culture du viol que de minimiser ou de relativiser les viols et les agressions sexuelles selon le talent ou selon la notoriété de la personne qui est mise en cause », explique-t-elle.
D’ailleurs pour protester contre cet hommage, un groupe de Femen s’est rassemblé pour s’opposer à l’ouverture de cette rétrospective.
« Je me suis aperçue qu’en janvier, il y avait un autre cinéaste (Jean-Claude Brisseau, ndlr) qui était programmé à la Cinémathèque française, qui a été condamné deux fois pour agression et harcèlement sexuels, donc ça me choque », poursuit la ministre pour qui la Cinémathèque se doit de changer sa programmation et de promouvoir « des cinéastes femmes et hommes qui n’ont pas été condamné pour agression sexuelle ou pour viol. Il y en a pléthore en France ».