Un rassemblement familial a été le théâtre de retrouvailles remarquées entre Marine Le Pen et sa nièce Marion Maréchal Le Pen, marquant ainsi un moment fort après une période marquée par des frictions.
Invitée de Radio Brunet, Gaël Tchakaloff, auteure de livre Divine Comédie (ed. Flammarion), parle de son année passée aux côtés de candidats à la présidentielle, notamment Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, ou encore Marine Le Pen.
La journaliste décrit notamment sa rencontre insolite avec Marine Le Pen, la patronne du Front National, qualifiée de femme « dingue de drôlerie ».
« Marine Le Pen est complexe, comme nous tous. Elle n’est ni le diable, ni l’anti-diable. Dans la relation à deux, elle est très chaleureuse, très empathique, dingue de drôlerie, de sincérité. Elle est cash et on le sent quand on l’entend parler. Elle m’a dit des choses très profondes sur la relation au père, sur la relation qu’elle a avec Marion Maréchal, elle s’est vraiment livrée. Elle m’a vraiment ouvert les portes de sa vie. Ce qu’elle renvoie vient du fait qu’elle est ’trop’. Trop costaud, trop proéminente, trop robuste, trop invulnérable, chez elle tout est trop », explique-t-elle.
Sur LCI, Gaël Tchakaloff l’avait aussi comparée à Sissi l’impératrice.
« C’est une éponge. Elle est encore plus cabossée que les autres et fonctionne un peu comme les Alcooliques anonymes. Les gens transfèrent sur elle beaucoup de choses parce qu’ils pensent qu’elle est en capacité de comprendre puisqu’elle a beaucoup souffert », expliquait la journaliste.
« Dans sa vie personnelle, elle est désarmante de chaleur, de sincérité, de franchise, de drôlerie. Ce côté extrêmement sympathique que n’avait pas son père la rend d’autant plus dangereuse ».
Ce propos, la journaliste le confirmait aussi dans les colonnes de Madame Figaro.
« Elle m’a interloquée parce que j’ai découvert quelqu’un désarmant de chaleur, de sympathie, de drôlerie. À la différence de son père, elle est empathique, ce qui la rend sans doute plus dangereuse. C’est quelqu’un d’extrêmement écorché par la vie aussi. Et c’est cela sa stratégie, son logiciel, je pense. Parce qu’elle a été abîmée par la vie, elle a cette capacité à laisser croire aux Français qu’elle est la plus à même de comprendre leurs maux, bien qu’elle n’y apporte pas les réponses nécessaires », disait-elle.
Divine Comédie, de Gaël Tchakaloff, Éd. Flammarion, 208 p., 19,90 €.
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